Marie-Claude 2

Je trouvais l’idée excellente d’autant que j’étais déjà persuadé que Serge ne parviendrait pas à ses fins mais se contenterait de caresser Marie-Claude. Malgré tout je ne voulais pas que cela aille trop loin. Je trouvais aussi cette idée rassurante pour mon état mental mais en réalité c’était bien une manifestation de mon fantasme qui se développait un peu plus.

Restait à convaincre Marie-Claude de se prêter à cela. Avec beaucoup de persuasion et une bonne dose de cynisme, j’ai réussi finalement à convaincre Marie-Claude (qui était un peu prête à faire n’importe quoi pour moi) à bien vouloir se laisser faire par Serge. Le jour dit nous nous sommes tous trois retrouvés dans l’appartement où nous avons commencé comme précédemment par un strip poker afin que Marie-Claude se retrouve une fois de plus nue face à mon cousin mais cette fois elle allait être touchée et cela m’excitait beaucoup. Toutefois il y eut un bémol à cette réalisation, Serge pour se donner du courage avait bu plus que de raison. C’est donc quasi saoul qu’il est parti dans la chambre avec Marie-Claude, à qui déjà tout cela ne plaisait pas et chez qui l’attitude de Serge avait soulevé un certain dégout. Bien sûr Serge ne parvint pas à ses fins et se contenta de caresser le corps de Marie-Claude. Bien sûr cela m’avait quand même excité mais j’aurais aimé que les choses se passent différemment, en fait que Serge ne boive pas. Par la suite un peu inquiet de mes fantasmes et comme je l’avais planifié auparavant, je quittais Marie-Claude. Malgré tout je sentais bien qu’un sentiment me liait à elle et bien que je sorte à l’époque dans les bals etc et que je fasse de nouvelles conquêtes, régulièrement je revenais vers Marie-Claude et nous passions des moments agréables. Le fruit de ceux-ci fût qu’elle s’est trouvée enceinte. N’ayant aucune envie de m’attacher à l’époque et en bon salaud je laissais tomber définitivement Marie-Claude alors que j’étais encore à l’armée. Je venais à peine de reprendre la vie civile lorsque Marie-Claude me fit savoir qu’elle venait d’accoucher d’une petite fille. Pris tardivement de remords j’allais la retrouver à la maternité pour lui annoncer que j’étais prêt à faire ma vie avec elle et assurer mes nouvelles responsabilités de père. En fait et en réalité j’étais tombé dès le début amoureux de Marie-Claude et l’étais toujours demeuré.

Marie-Claude était comblée par ce dénouement heureux, et alors m’indiqua qu’elle avait aussi quelque chose à me confesser. Elle me révéla que puisque je l’avais quittée alors qu’elle venait de se trouver enceinte, elle s’était laissée draguée par un jeune homme prénommé Jean-Marie et qu’elle avait fait l’amour avec lui dans sa voiture. Je ne pouvais faire aucun reproche à Marie-Claude mais je trouvais cela très dur, heureusement le Jean-Marie en question avait quitté notre ville dans l’intervalle.
Cela me rendait quand même mal à l’aise qu’un autre homme ait pu coucher avec celle qui allait devenir ma femme. Je m’étais efforcé de faire disparaître mon fantasme et en quelque sorte cette révélation fracassante m’y aidait. Maintenant Marie-Claude devenait ma femme, il n’était plus question qu’un autre que moi l’admire et encore moins la touche. Je pensais donc une fois pour toutes être reparti du bon pied.

Par la suite j’exerçais le métier de représentant en jardins japonais. Le patron était environ de mon âge et nous avions bien sympathisé d’autant que nous faisions parfois les tournées ensemble pendant une semaine complète, ce qui favorisait les rapprochements et les confidences. De temps en temps je travaillais aussi à la serre à la création de jardins japonais où j’étais aidé d’un jeune homme, le beau-frère de mon patron. Un jour ce jeune homme m’a montré qu’il avait retrouvé dans une poubelle des photos Polaroïds déchirées représentant la femme du patron. C’est à cet instant que mon fantasme s’est réveillé. Tout comme mon patron l’avait fait pour sa femme, j’eus envie de faire des photos de Marie-Claude nue. J’ai alors demandé au patron de me prêter son Polaroïd, ce qu’il accepta volontiers. Marie-Claude consentit à ce que je fasse des photos d’elle complètement nue. Lorsque je ramenais l’appareil à mon patron il se doutait bien de l’usage que j’en avais fait et m’a demandé plusieurs fois de me montrer ces photos ce que j’ai refusé. Il n’a plus insisté. Il est vrai qu’à ce moment là, en fait j’aurais aimé qu’il insiste, car secrètement j’avais une nouvelle fois envie de dévoiler Marie-Claude nue à un autre homme par photo interposée. Mais je ne pouvais pas quand même lui montrer comme ça à la première demande, malheureusement il ne me l’a plus jamais demandé.

Toutefois comme désormais ce désir de montrer à quelqu’un ces photos m’avait envahi je résolus de les montrer au jeune homme qui travaillait avec moi à la serre, le beau-frère du patron. J’ai pu amener la conversation sur ce genre de photo, puis lui révéler que j’en avais fait de ma femme et enfin de lui proposer de les lui montrer, ce que bien sûr il accepta. Je me souviens de l’excitation que me procurait le fait de montrer ces photos de Marie-Claude nue. Cela m’avait d’ailleurs tellement plu, que plusieurs fois j’ai renouvelé cette présentation.
Mon fantasme était donc bien revenu et ce malgré que Marie-Claude soit devenue mon épouse. J’avais toujours envie de l’exhiber, mais aussi, me remémorant le plaisir que j’avais eu à ce qu’elle soit caressée par mon cousin, j’avais aussi envie qu’elle soit caressée par un autre. Je ne voulais pas que cela aille plus loin, simplement quelques caresses. Je me demandais ce que j’avais à désirer cela et je le mettais sur le compte à nouveau d’une certaine fierté à vouloir exhiber celle que je possédais et à la laisser être touchée, un peu comme on laisse tâter la marchandise. J’en étais arrivé à fantasmer sur des situations très particulières, par exemple en repensant à l’époque où nous allions faire l’amour dans la nature, j’aurais aimé qu’un jour nous soyons surpris par deux ou trois hommes qui se seraient emparés de nos vêtements et qui auraient exigé pour nous les rendre de se livrer à des caresses sur Marie-Claude, profitant de ce qu’elle était complètement nue. Ayant entre temps passé avec succès le concours pour entrer dans la Police je suis parti à l’école des Gardiens de la Paix, puis j’ai été affecté, comme il était alors d’usage dans une C.R.S. Tout cela bien sûr n’a rien d’érotique, mais pour devenir Inspecteur, ce à quoi je me destinais, il fallait en passer par-là.
Toutefois cette nouvelle vie avait quelque peu mis en sommeil mon fantasme, il n’allait toutefois pas tarder à se réveiller.

Bientôt en effet j’étais à nouveau tenaillé par l’envie que Marie-Claude nue soit livrée aux caresses d’un autre. Cette envie était si forte qu’il fallait absolument que ce fantasme se réalise. Toutefois il y avait un obstacle de taille c’est que je n’avais plus personne, comme mon cousin, à initier et évidemment le premier venu ne se contenterait pas seulement de caresser ma femme, il voudrait la posséder. Je m’y refusais alors absolument, il n’était pas question qu’un autre que moi couche avec Marie-Claude, c’était totalement inacceptable. Mais encore une fois avec le temps et surtout la manifestation de plus en plus puissante de mon fantasme, ce qui était inacceptable est devenu un inconvénient majeur, puis quelque chose d’à peine gênant pour devenir enfin quelque chose que je commençais à souhaiter. Il est étrange comme le fantasme au fil du temps rend certaines choses qui étaient absolument intolérables en choses acceptables puis finalement en choses que l’on souhaite passionnément. Plusieurs fois je me suis vu désirer ardemment un fait ou une situation que je rejetais catégoriquement quelques années ou même seulement quelques mois avant.

J’en étais donc arrivé à accepter l’idée qu’un autre homme puisse coucher avec Marie-Claude pour satisfaire mon fantasme. Bien sûr je me posais encore des questions sur mon état mental et je me disais aussi que si je franchissais ce pas, il constituerait peut-être un genre d’électrochoc et faire disparaître ce bizarre fantasme qui m’habitait.
Je n’avais jamais non plu parlé de tout cela à Marie-Claude. Très doucement, j’ai commencé à lui expliquer que j’étais très souvent absent dans des déplacements qui duraient en moyenne un mois et demi et qu’une jeune femme comme elle pourrait avoir des envies sexuelles extra-conjugales étant privée de mari plus de huit mois par an. Elle m’assura bien sûr qu’elle n’aimait que moi, qu’il était hors de question qu’elle me fasse une infidélité. Comme j’insistais en lui disant que je ne verrais pas d’inconvénients à ce qu’elle ait une aventure avec un autre, elle mit en doute mon amour pour elle et me répéta qu’elle ne coucherait pas avec un autre que moi. Je dus revenir sur le sujet plusieurs fois pour enfin lui avouer que cela me ferait plaisir.

Patrick
patoreste @ aol.com

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