Ce que j’avais apprécié chez ce « Gérard » c’est qu’il n’était pas égoïste et, des faveurs que lui accordait ma femme il en a fait profiter quelques-uns uns de ses copains. C’est ainsi qu’après celui qui s’était fait passer pour son patron, Gérard a ramené à la maison un autre type et a demandé à Marie-Claude de faire l’amour avec.
Sachant que cela me plairait, elle s’est donc offerte à cet homme. Un autre jour Gérard est venu avec un autre homme qu’il a présenté à Marie-Claude comme son frère Hervé et bien sûr Marie-Claude a également fait l’amour avec lui. Elle garde d’ailleurs d’Hervé un assez bon souvenir, elle le préférait à Gérard.
Evidemment à cette époque j’étais comblé, je trouvais tout cela formidable et j’encourageais toujours Marie-Claude à continuer de cette façon.
Je n’avais pas envie de voir ce « Gérard » et encore moins de me retrouver en position de mari bafoué face à celui qui s’offrait ma femme. Mais un jour cela s’est produit, il était sur le pas de la porte de notre appartement au moment où j’arrivais.
Il s’est présenté aussitôt à moi en sa qualité de représentant puis a quitté normalement les lieux. Mais cela m’avait mis très mal à l’aise, j’ai piqué une colère et à nouveau, j’ai demandé à Marie-Claude d’arrêter tout cela. Cela s’est donc arrêté quelque temps, avant bien sûr que le besoin impérieux de satisfaire les envies de mon fantasme me fasse demander à Marie-Claude de reprendre ses aventures, ce qu’elle fit. Toutefois j’étais quand même un peu frustré car je n’étais jamais spectateur de tout cela. Je ne pouvais qu’imaginer et j’aurais préféré voir. Mon vœu se réalisa durant cette période et ce, avec à nouveau mon cousin Serge. Ce dernier, qui depuis le temps avait connu l’amour, était de passage dans la région. Je l’ai bien sûr accueilli à l’appartement et lui ai demandé de rester avec nous pour passer la soirée. Evidemment nous retrouvant tous les trois, je décidais comme nous l’avions fait par le passé de refaire une partie de strip poker. Bien sûr c’est Marie-Claude qui perdait et devait donc retirer un à un tous ses vêtements. J’appréciais une nouvelle fois de pouvoir exhiber ainsi ma femme, d’autant qu’après ce qu’elle avait connu, elle s’était départie de cette fausse pudeur et se laissait tout à loisir admirer. Mais la suite pour moi fut mieux encore car lorsque Marie-Claude s’est retrouvée complètement nue, je commençais à la caresser puis demandais à Serge d’en faire autant et m’écartais pour jouir de ce spectacle. Cela me fascinait de voir les mains de Serge parcourir le corps de Marie-Claude, s’attarder sur ses seins puis les embrasser et les sucer et enfin s’aventurer vers son sexe avant de le fouiller de la main puis de la langue. Enfin bien sûr déshabillé à son tour, Serge s’introduisit en elle. C’était la première fois que je voyais un homme faire l’amour à ma femme et je n’avais jamais connu une aussi intense émotion. C’est pour moi le plus grand plaisir que de voir cela. Au fil des années et à des périodes très espacées Serge a refait devant moi l’amour à Marie-Claude, j’y ai toujours trouvé beaucoup de plaisir. Par contre mon cousin avait gardé ce fâcheux penchant à boire plus que de raison, ce qui rebutait beaucoup Marie-Claude.
Toujours est-il que je garde de cette soirée un souvenir hautement érotique, tout comme celui d’un autre fait survenu dans la même période alors que nous étions encore à Charleville, mais malheureusement dont je n’ai pas été le spectateur.
Rentrant un jour de déplacement Marie-Claude me révéla qu’un jour s’était présenté Hervé, le frère ou soit disant frère de Gérard, mais il était avec deux autres hommes. Elle les laissa néanmoins entrer. Hervé partit dans la chambre avec elle, la déshabilla et lui fit l’amour pendant que les deux autres attendaient dans le salon. Toutefois dès qu’Hervé eut terminé et sortit de la chambre, l’un des deux autres hommes y entra, alors que Marie-Claude était encore nue dans le lit. Elle ne se refusa pas à cet homme qui lui fit l’amour à son tour. Dès qu’il sortit, le troisième ensuite entra dans la chambre et encore une fois Marie-Claude se laissa posséder.
Cette révélation m’a comblé de bonheur, comme si la multiplicité des amants de Marie-Claude décuplait dans les mêmes proportions mon plaisir, surtout lorsque cela se passait de cette façon, c’est à dire lorsqu’elle s’offrait quasi dans le même temps à plusieurs hommes. Il me semble que mon contentement est inversement proportionnel à la répulsion que de tels faits entraîneraient chez un homme jaloux. Là où ce dernier verrait sa femme souillée par ces pratiques, chez moi il me semble que chaque amant de ma femme lui apporte plus d’éclat, plus de beauté et la rend chaque fois plus séduisante et désirable.
Désormais donc j’avais pris le parti de vivre mon fantasme puisque je n’étais jamais arrivé à le faire disparaître. Il faut dire qu’entre temps j’avais lu le livre « Emmanuelle », dont l’héroïne multipliait les aventures sexuelles avec la bienveillante complicité de son mari.
J’avais également lu pas mal d’articles de la presse érotique genre « Union », « Couple », etc.. j’y avais découvert que j’étais loin d’être le seul à posséder ce fantasme. De nombreux couples apportaient le récit d’aventures quasi identiques à celles de notre couple.
Durant notre séjour de cinq ans à Charleville, Marie-Claude eut sept amants, Serge compris.
Après Charleville j’obtins ma mutation pour la ville dans laquelle nous demeurons encore. Là il fallait être beaucoup plus prudent dans cette petite ville où pratiquement tout se savait rapidement, sans compter une bonne partie de ragots qui constitue une spécialité locale.
Je voulais également vivre mon fantasme dans la discrétion. Tout comme il m’apparaissait alors intolérable d’être confronté à un amant de ma femme, je ne pouvais non plus supporter l’idée que quelqu’un sache que Marie-Claude avait eu des amants ou apprenne mes curieuses envies. Mais comme précédemment, l’accroissement continu de mon fantasme allait me faire accepter et même désirer certaines de ces choses.
Je gardais, et garde d’ailleurs encore, un excellent souvenir érotique de notre séjour à Charleville et malgré les risques, j’avais envie de poursuivre de la même façon dans notre ville. J’encourageais donc Marie-Claude dans cette voie, mais en lui recommandant la plus grande discrétion. Elle eut un jour une aventure avec un représentant prénommé Richard. Marie-Claude n’en garde qu’un piètre souvenir et l’intéressé ne s’est d’ailleurs plus manifesté.
A l’époque le règlement de l’assurance de l’appartement s’effectuait tous les trimestres et en général c’est Marie-Claude qui allait porter le chèque à notre assureur. Ce dernier qui n’était plus un jeune homme ne manquait pas de complimenter Marie-Claude sur sa silhouette ainsi que ses vêtements, lui demandait quels genres de sous-vêtements elle portait et osait parfois une caresse sur ses fesses. Evidemment Marie-Claude me rapporta ces faits et je conçus un plan érotique. La fois suivante, juste avant qu’elle ne parte, je lui retirais sa culotte et l’envoyait ainsi chez notre assureur. Marie-Claude me révéla, qu’après les compliments habituels, il avait comme deviné qu’elle n’avait pas de culotte sous sa jupe et le lui avait dit. Lorsque Marie-Claude confirma le fait, il demanda à vérifier. Marie-Claude releva sa jupe et dévoila son intimité au regard puis aux caresses de l’assureur. Ce manège se renouvela régulièrement pendant plusieurs mois sans que cela n’aille plus loin que des caresses.
De temps en temps je rencontrais notre assureur et nous échangions quelques banalités. Evidemment c’était un peu humiliant de me retrouver en présence d’un homme qui devait probablement se dire « si tu savais que ta femme ne met pas de culotte pour venir me voir et me laisse la caresser ». Cette fausse situation me gênait et finalement j’aurais préféré que notre assureur sache que j’étais l’instigateur de tout cela et que c’est moi-même qui veillais bien à retirer la culotte de Marie-Claude à chaque fois qu’elle allait le voir. Mais c’était quand même assez difficile de lui faire savoir tout cela et il n’a jamais su que j’étais au courant. Un jour il est passé à l’appartement, évidemment les choses sont allées plus loin et il a fait l’amour à Marie-Claude. Toutefois comme il était loin d’être un jeune homme, Marie-Claude n’en a pas gardé un bon souvenir et les choses avec lui se sont arrêtées là.
Je commençais à être un peu frustré du fait que Marie-Claude n’ait eu aucun plaisir avec ses deux derniers amants. En effet je ne me contentais plus simplement de ce qu’elle fasse l’amour avec un ou des autres, mais pour attiser mon propre plaisir, il fallait qu’elle en ait aussi.
Notre médecin familial d’alors était juste un plus âgé que nous, assez séduisant avec une réputation de séducteur. Marie-Claude me confia qu’elle n’était pas insensible à son charme, ce qui d’ailleurs était réciproque. Un jour qu’elle l’avait fait appeler à l’appartement, notre docteur l’examina avec minutie, tout en lui faisant ôter tous ses vêtements. Les palpations se transformèrent en caresses et finalement Marie-Claude s’offrit à lui.
Patrick
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