Marie-Claude 8

Mon insatiable soif à satisfaire mon fantasme me poussa une fois de plus à demander à Marie-Claude de rechercher de nouveaux amants et je parvins à la persuader d’utiliser les messageries roses du Minitel. Nous avons rédigé une annonce, évidemment sous la rubrique « femme cherche homme », sans rien indiquer de plus, c’est à dire sans faire allusion à mon fantasme ni même au fait que je sois au courant de la démarche de ma femme.

Un jour elle m’annonça qu’elle avait ainsi contacté un homme qui allait passer la voir un soir, bien sûr pendant que je n’étais pas là. Ce premier contact se révéla quelconque, le jeune homme prénommé Thierry était gauche et timide et tout ce qu’il osa c’est demander à regarder un match de foot à la télé. C’est Marie-Claude qui dut prendre les choses en mains et en présence d’un amant aussi peu enthousiaste, cette relation s’arrêta là.

Elle eut ainsi d’autres contacts et d’autres amants, environ six ou sept dans cette période, bien que la plupart ne la satisfaisaient guère. Toutefois de temps en temps il y en avait un qui lui apportait beaucoup de plaisir et qui revenait régulièrement la voir. Ce fut le cas pour l’un d’eux, un jeune homme qui la faisait beaucoup jouir, plus que moi bien sûr et à mon grand contentement. Mais il se fiança et ne vint plus voir Marie-Claude. Elle maniait alors très bien le Minitel et recherchait celui qui pourrait remplacer cet amant. Je trouvais qu’elle manquait un peu de discrétion, car elle communiquait de suite notre numéro de téléphone à l’auteur d’une annonce qui lui convenait. Elle venait de prendre contact avec un prénommé Jean-Claude de St Quentin qui au téléphone lui faisait savoir qu’il connaissait beaucoup de monde sur tout le département. A ce moment là j’ai eu un peu peur que tout ceci se sache et je demandais à Marie-Claude de renoncer à rencontrer cet homme. Mais elle avait pris goût à la chose et la façon de se présenter et la voix de Jean-Claude lui avait plut et elle avait envie de se donner à lui. Elle me fit presque une scène et j’abdiquais lui disant qu’elle pouvait s’offrir à lui si elle le voulait. C’est bien sûr ce qu’elle fit. Au cours de cette relation, Jean-Claude lui a révélé qu’il partageait le même fantasme que moi et que sa propre femme avait aussi des aventures. Je n’ai jamais rencontré ce Jean-Claude et le déplore, mais j’avais chargé Marie-Claude de lui transmettre ma permission d’user et d’abuser de ma femme comme il voulait. Il a bien reçu ce message et d’ailleurs il avait en préparation une soirée spéciale au cours de laquelle, d’après ce que Marie-Claude avait compris, il devait l’emmener pour l’offrir à d’autres hommes. Je me réjouissais de cette perspective, mais cela ne s’est jamais déroulé, car pour une raison que nous ignorons, il n’a plus donné de nouvelles. Il était pourtant demeuré l’amant de Marie-Claude pendant plusieurs mois, au point qu’elle n’avait plus recherché d’autres amants sur le Minitel.
Après donc ce Jean-Claude il y eut une période assez calme, d’autant que Marie-Claude, se remémorant que la plupart des amants du Minitel ne l’avaient pas satisfaite, n’était plus tentée par cela.

Il y avait aussi le fait que je sois frustré de ne pas rencontrer les amants de Marie-Claude. Je recherchais maintenant ce que j’avais tant voulu éviter auparavant, c’est à dire ressentir la troublante et excitante confusion de me trouver en présence d’un ou de plusieurs hommes qui s’offraient ma femme.
Une fois de plus, j’amenais Marie-Claude à accepter de nouvelles aventures sexuelles par Minitel interposé, mais cette fois notre annonce indiquait clairement que j’étais au courant et que j’approuvais. C’est ainsi que nous rencontrèrent cinq ou six hommes, mais comme certains d’entre eux ne plaisaient pas du tout à Marie-Claude cela n’allait pas plus loin qu’un verre ensemble dans un café. Parmi les autres un homme assez jeune, originaire de la région lilloise plut assez à Marie-Claude et il fut invité à venir passer une soirée à la maison Je n’étais pas présent lorsqu’il est venu à la maison. Il a effectivement fait l’amour avec Marie-Claude et l’a assez bien satisfaite, mais il n’est pas revenu ensuite et j’ai tendance à penser qu’il recherchait autre chose, comme une maîtresse autoritaire et que son fantasme n’a pas été comblé avec Marie-Claude, pourtant prête à l’accueillir à nouveau.

A l’issue de l’un de ces rendez-vous par Minitel, nous ramenèrent un soir à la maison un homme grand et costaud, mais je voyais bien qu’il ne plaisait pas beaucoup à Marie-Claude. Tout en buvant un verre, il a caressé Marie-Claude sous mon regard intéressé. Finalement Marie-Claude l’a entraîné dans la chambre et s’est offerte à lui. Pour ce qui me concerne, cela m’était agréable. Mais Marie-Claude me confirma qu’il ne lui plaisait pas et qu’il était de surcroît un piteux amant, donc nous ne l’invitèrent plus.
Le dernier en date de ces rencontres par Minitel se prénomme Michel, un peu enrobé, de prime abord, il ne plaisait pas beaucoup à Marie-Claude.
Toutefois il s’agit d’un personnage jovial et très sympathique et finalement elle fut séduite et accepta de faire l’amour avec lui. Pendant plusieurs mois Michel vint lui rendre visite et la plupart du temps j’étais présent. Bien sûr je n’assistais pas aux ébats, ce que je déplore, mais cela m’était toujours agréable de voir ma femme partir dans notre chambre avec un autre homme pour se donner à lui. Michel nous avait confié qu’il était frustré sexuellement car sa compagne, très croyante, ne voulait quasi jamais faire l’amour avec lui. Le problème c’est que lorsqu’il se retrouvait avec Marie-Claude, il jouissait très rapidement, sans lui donner aucun plaisir, de plus il souillait les draps, ce que ne supportait pas Marie-Claude. Pendant une longue période, il n’a plus donné de nouvelles, mais lorsqu’il a repris contact, Marie-Claude lui a fait savoir qu’elle ne voulait plus poursuivre cette relation.

Nous n’avons pas repris depuis les tentatives de rencontre par Minitel, mais je ne désespère pas de nouvelles aventures ou expériences pour satisfaire mon fantasme. L’évolution aussi de celui-ci m’avait amené à ne plus trouver intolérable que quelqu’un soit au courant des aventures sexuelles de mon épouse. Tout comme j’avais accepté, puis même souhaité me trouver en présence d’un ou des amants de ma femme, cela ne me déplaisait pas de me trouver devant une ou même des personnes mises au courant de tout cela, éventuellement par Marie-Claude ou moi-même. Bien sûr, ces personnes ne devaient pas être quand même n’importe qui. Une passion commune pour une activité de loisir m’avait fait rencontrer Gilles, qui devint rapidement mon meilleur copain. Nos épouses firent à leur tour connaissance et sympathisèrent de suite, il est vrai que tout comme son mari, Martine est loin d’engendrer la mélancolie. Nous sommes devenus très amis et même confidents. Nous passions de longues soirées après des repas assez bien arrosés, soit chez nous, soit chez Gilles et Martine. Dans cette douce euphorie et au fil des années, alors que nous discutions de choses et d’autres, nous vinrent à parler de sexe, sujet dont Gilles et Martine étaient friands. Dans cette ambiance, nous nous sommes laissés aller, Marie-Claude et moi à quelques confidences sur notre vie érotique. Gilles, mais surtout Martine étaient très intéressés par les aventures de Marie-Claude et régulièrement Martine nous questionnait sur le sujet, demandait des précisions sur le nombre récent d’amants de Marie-Claude, comment cela se passait, etc… Je me délectais à ce que soit étalée devant nos amis la vie amoureuse de ma femme, le nombre d’amants auxquels elle s’était offerte, vivant la délicieuse humiliation du mari bafoué.

Nos amis Gilles et Martine n’avaient pas tardé à nous faire connaître Daniel et Liliane, un autre couple ami. Nous avons immédiatement sympathisé avec eux et ils sont également devenus des amis très proches, de ce fait nous nous retrouvions les trois couples à passer des soirées ensembles. Au cours de celles-ci, le sexe fut à nouveau évoqué et bientôt, assez sous l’impulsion de Martine, les aventures sexuelles de Marie-Claude. Evidemment je prenais à nouveau plaisir à ce que soit dévoilé ainsi, en ma présence à d’autres personnes, le fait que ma femme se soit offerte à d’autres hommes. Tout cela ne semblait pas du tout gêner Marie-Claude, au contraire, elle se chargeait d’apporter toutes les précisions nécessaires. Gilles et Martine ont quitté notre région suite à une promotion de Gilles. Nous demeurons quand même en contact et nous nous rencontrons environ deux fois par an, la plupart du temps en compagnie de Daniel et Liliane. Lorsque l’ambiance le permet, ainsi bien sûr que l’absence de nos enfants respectifs, nous évoquons les aventures érotiques de Marie-Claude ce qui me satisfait beaucoup, tout comme il nous arrive parfois d’en parler lors des soirées que nous passons avec Daniel et Liliane.

Le plaisir masochiste, que je tire du fait à ce que soit dévoilé à d’autres personnes que ma femme se soit offerte à d’autres hommes, allait être comblé par un autre événement. Marie-Claude depuis plusieurs années travaille dans un supermarché de la ville. Lorsque je l’incitais à prendre de nouveaux amants, je lui avais quand même demandé de jamais en prendre un parmi le personnel, je voulais alors préserver toute la discrétion. Au fil des années et comme parfois il y avait de longues périodes sans qu’elle ait d’aventure, j’en suis venu à lui demander de profiter de toute occasion qui se présenterait, y compris s’il s’agissait de quelqu’un du personnel.
Elle m’avait bien parlé d’un surveillant prénommé David sans que j’y prête une attention particulière, mais en fait Marie-Claude avait des vues sur lui, d’autant qu’il semblait s’intéresser à elle. C’est en rentrant de stage, après une absence d’une semaine, que Marie-Claude m’apprit ce qui s’était déroulé au cours de la soirée du samedi précédent. Entre collègues, elles avaient décidé de faire une sortie.

Après la journée de travail, elles se sont tout d’abord rendues chez l’une d’elles pour boire un verre, puis sont allées manger une portion de frites en Belgique, pour enfin terminer sur la fête de Fourmies. Comme David avait également été invité, Marie-Claude monta dans sa voiture ainsi qu’une autre caissière, Jessia. Comme elles avaient un peu bu, c’est dans une certaine euphorie que se déroulaient les trajets. Tout d’abord Jessia, puis Marie-Claude se mirent à taquiner David, jusqu’à lui faire des propositions. A un moment il demanda à Marie-Claude si c’était pour rigoler, elle osa lui rétorquer que non. De ce fait David arrêta sa voiture et commença à entreprendre Marie-Claude, l’embrassant et la caressant. Pour ne pas les gêner, Jessia descendit de la voiture pendant que David poursuivait en déshabillant Marie-Claude. Elle se laissa dénuder la poitrine puis retirer sa jupe et sa culotte. Mais comme ce n’était pas pratique de faire l’amour dans la voiture, elle demanda à David de patienter un peu car il allait ensuite venir coucher à la maison. Lorsqu’ils rejoignirent ensuite le groupe sur la fête foraine, les autres s’inquiétaient un peu de ce qui pouvait leur être arriver, mais devaient aussi avoir des doutes. Comme convenu à la fin de la soirée, ils se séparèrent. David toujours accompagné de Marie-Claude, reconduisit Jessia en ville pour qu’elle récupère sa voiture. Jessia n’ignorait rien de ce qui allait ensuite se passer entre David et Marie-Claude. Effectivement Marie-Claude ramena David chez nous et avec une joie intense s’offrit à lui. Elle me précisa que David lui avait merveilleusement fait l’amour plusieurs fois et qu’il s’était révélé être le meilleur amant qu’elle ait eu.

Patrick
patoreste @ aol.com

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