Pour ceux qui ont apprécié le récit de ma rencontre avec un inconnu, j’ai revu cet homme fin août et je vous en confie les détails les plus croustillants. J’envisage de publier un jour ces récits, vos remarques et commentaires seraient bienvenus !
Fin août, trois mois après ma rencontre avec l’Inconnu d’Internet. J’ai envie de réitérer l’expérience. Un autre homme a retenu mon attention sur le site libertin. Il se dit pompier volontaire (oui, je sais que ça a l’air très cliché et fleur bleue de fantasmer sur des professions telles qu’infirmier ou pompier, c’est l’avantage du libertinage de permettre de genre de fantaisies). Il se prétend surtout expert en cunnilingus et la description qu’il me fait de sa manière de faire me donne l’eau à la bouche, si je puis dire. J’ai peut-être eu la chance de n’être tombée que sur des hommes doués par le passé, tous les cunnis que j’ai reçus m’ont procuré énormément de plaisir et cette divine caresse a le don de me faire tourner la tête illico presto. S’il est mal fait, la femme qui le reçoit peut rester de glace, m’a-t-on dit, cela ne m’est jamais arrivé.
Enfin bref, une fois rentrée de vacances, je contacte mon pompier pour lui proposer une rencontre réelle, encouragée par ma précédente rencontre avec un inconnu. Il me répond qu’il ne sera malheureusement pas disponible aux dates que je lui propose mais que je pourrais le recontacter à un autre moment. Ça n’arrivera pas : Les femmes ont l’embarras du choix sur ce site libertin (sur tous les sites de rencontre, je présume). Je trouverai quelqu’un d’autre de plus disponible. D’ailleurs j’ai appris par la suite que notre pompier est plutôt un fantôme et n’a pas esquivé que moi.
Dans le même temps, je recevais les sollicitations de l’infirmier qui fit mon bonheur la première fois. Il insistait pour me revoir, de façon très douce. Il me disait que la première fois avait été une belle rencontre, plutôt brève (nous étions dès le départ assez fatigués tous les deux). « Imagine si nous avions été en pleine possession de nos moyens… ». Je dois bien avouer qu’il faisait monter la température.
Il peut être imprudent de revoir un amant d’un soir. Il est hasardeux de passer du « plan cul » à une relation suivie, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’y a eu aucun contact entre nous, aucun message, aucune nouvelle en plus de deux mois. Le risque étant de créer des liens qui mettraient en péril la stabilité du couple. Après tout, on est humain, on peut difficilement partager des parties de sexe très chaudes sans discuter un peu avant, ça crée des liens.
D’un autre côté je me souviens m’être vite sentie en confiance avec lui et surtout qu’il avait un comportement irréprochable, doux, patient, poli, respectueux. Il n’avait pas laissé paraitre son envie d’aller plus loin avec moi, j’ai tiré les ficelles du déroulement de la rencontre jusqu’à l’hôtel. A aucun moment il n’a paru affamé, donc à aucun moment je ne me suis sentie comme la dinde de Noël sur le point de se faire farcir… C’est pour une grande partie la raison pour laquelle cela s’est très bien passé la première fois à mon sens.
Ce qui m’a décidée c’est mon état d’esprit après la première fois : Il n’a pas occupé mon esprit comme une réminiscence rétinienne après un flash, j’ai beaucoup repensé à ce qui s’était passé dans les premiers jours et puis rapidement je suis passée à autre chose. Il ne m’a pas manqué. Je ne me suis pas posé de questions sur mon couple, qui n’a pas du tout souffert de l’expérience… Tous les voyants étaient au vert pour m’autoriser à le revoir.
D’ailleurs il était tout à fait disponible au moment où je le souhaitais. Parfait. Le libertinage ne doit pas empiéter sur le reste de ma vie privée, je voulais profiter d’un week-end où mon mari était absent. Avant de confirmer le rendez-vous, j’en ai parlé à mon homme, je lui ai clairement demandé la permission. D’accord mais sous deux conditions : L’aventure ne devait pas avoir lieu chez nous et je devais finir ma nuit seule dans le lit conjugal. A mon sens, ce sont des concessions bien mineures pour avoir le droit de m’amuser toute une soirée avec un autre homme. A nouveau, je ressens beaucoup de gratitude et d’amour pour mon mari qui me permet de revivre l’expérience du libertinage.
Pour cette deuxième rencontre, je décide de changer les règles du jeu. Je rejoindrais mon amant dans sa ville cette fois, par le train. Je lui demande de passer me prendre à la gare, il m’emmènerait où il voudrait et serait maitre de la suite des évènements. Une façon de se sentir un peu en danger, en terrain inconnu mais aussi de m’éloigner des gens qui pourraient me reconnaitre trop près de chez nous.
Le jour dit, les heures se sont étirées avec une lenteur désespérante. A nouveau, comme la première fois je n’en menais pas large. Certes je savais que cet homme n’était animé d’aucune mauvaise intention que celle de me donner du plaisir mais était-ce une bonne idée de m’éloigner de lieux familiers ? Je savais finalement toujours peu de choses à son sujet… Est-ce que cela allait bien se passer ? Un peu par fierté, par défi et pour toutes ces fois où des hommes fort séduisants m’avaient donné envie sans que je ne m’autorise à aller plus loin que de simples fantasmes, j’avais décidé d’aller jusqu’au bout de la démarche. J’allais bien voir ce qui se passerait.
Me voilà enfin dans le train, un peu en avance. Il ne reste plus qu’à parcourir les quarante minutes de voyage pour arriver à destination. Une fois arrivée je serai dans l’inconnu total. Je commence à lire des documents de travail pour m’occuper l’esprit. Au bout d’un moment, je somnole quand mon portable vibre : Un message de mon infirmier. Il me demande si je préfère qu’il m’attende à la gare ou le rejoindre à sa voiture, au dépose-minute. Je connais très peu la gare où je me rends, je lui demande de venir me chercher. Pas de problème. Il reste encore quinze minutes. Puis dix. Puis cinq. Le train ralentit et s’arrête en pleine voie. Ce voyage ne se terminera donc jamais ! Le voilà qui repart et au bout de ces cinq interminables minutes j’arrive enfin et me rend au milieu du hall principal. Je le cherche des yeux, il n’est pas là. Je me sens vraiment sans défense en ce lieu étranger. Alors que je faisais le tour des lieux (mais étais-je bien dans le hall principal ?) trois types passent à côté de moi, très près, me reluquent de la tête aux pieds l’air affamé comme des loups se léchant les babines, j’en entends un dire « Eh, charmante ! », je ne sais même pas s’il s’adresse à moi ou à l’un de ses comparses, je baisse les yeux. Ils se sont séparés en deux et sont passé tout près de moi en se dirigeant vers la sortie de la gare. N’y tenant plus, j’appelle mon amant : Il sera là dans quelques secondes. Enfin le voilà, je suis soulagée. Il est souriant, détendu. Il est chez lui en quelque sorte, il connait les lieux. Il me dit qu’il est content de me revoir, c’est réciproque. Je lui raconte ce qui vient de se passer et le supplie de me sortie de ce coupe-gorge. Il me guide à travers la gare jusqu’à la sortie menant au parking, nous rejoignons sa voiture au pas de course : Un orage est en train de déverser une pluie torrentielle. En quelques mètres nous nous retrouvons trempés. Il avait prévu une balade dans un parc, je lui demande avec un sourire s’il a un plan B. Il me propose de m’emmener boire un verre.
C’est un très grand bar sombre, avec des pistes de bowling et une dizaine de billards. Nous prenons place dans un coin à l’écart histoire d’être tranquilles, je me détends un peu mais j’ai toujours la boule au ventre. Toujours la crainte de l’inconnu, de ne pas savoir ce qu’il va se passer ensuite. Nous nous mettons à papoter, de sexe, de libertinage surtout. Pendant la discussion il reçoit un message d’un ami, il s’excuse en lui répondant et me dit que c’est un complice libertin, ce qui retient mon attention. Je lui pose des questions à propos de leurs aventures entre amis. Rencontrent-ils des femmes ensemble ? Comment ça se passe ? En plaisantant, je lui propose d’inviter cet ami à venir boire un verre avec nous, il est sérieusement prêt à le faire et lui parle de moi dans sa réponse : « Je suis avec une jolie jeune femme qui souhaitera te rencontrer une prochaine fois… ». Oup’s ! Après tout pourquoi pas… C’est l’un de mes fantasmes inavoués ! Comment est-il ? « Il est comme moi dans le comportement, juste un peu plus réservé, un peu timide ». Voilà qui est intéressant. Je me le note mentalement pour plus tard…
Une fois l’apéritif terminé, je m’attends à ce que mon infirmier me propose d’aller chez lui et de passer aux choses sérieuses, je ne sais pas si je suis tout à fait prête, je me sens tendue. Mais au lieu de cela, il m’emmène dans le restaurant attenant au bar… Il ne semble pas du tout pressé d’en finir, on dirait. Très bien, soit. J’ai compris mon propre malaise : Moi qui ai tellement l’habitude de jouer avec les hommes, en voilà un qui a nettement plus d’expérience que moi, qui connait apparemment les femmes sur le bout des doigts ( ! ), au jeu du chat et de la souris, ce n’est plus moi le chat. Je ne vois pas le trouble dans ses yeux qui d’ordinaire me fait savoir qu’un homme est sous mon charme. Il est sympathique, souriant, nos discussions sont très intéressantes et je passe une bonne soirée, mais je ne le tiens pas dans ma main et je le lui dis, il s’en amuse. C’est au dessert que j’ai réussi à faire apparaitre le regard de l’homme troublé, quand je lui ai demandé de me faire goûter le sien. Il m’a tendu une cuillérée de glace vanille que j’ai porté à mes lèvres en le fixant droit dans les yeux, par défi et j’ai compris à son regard que cela a dû déclencher une érection dans son pantalon.
A partir de ce moment là, il a paru un peu plus pressé de terminer son repas. Une fois ceci fait il m’a conduite dans un petit hôtel… Round 2…
A peine arrivés, j’ai voulu aller me rafraichir à la salle de bains. En effet j’avais travaillé en début de journée et n’avais pas eu le temps de prendre une douche avant d’embarquer dans le train. L’inconvénient, c’est que du coup, je suis ressortie de la salle de bains uniquement couverte d’une grande serviette, j’avais quelques vêtements de retard sur lui. Nouvelle tension pour moi. Après quelques doux et langoureux baisers, tous deux à genoux sur le lit et quand il a commencé à en vouloir à ma serviette, j’ai dû lui demander de ralentir : Trop tendue. Il s’est immédiatement éloigné de moi, il ne voulait pas aller trop vite. Je lui ai demandé si cela le dérangerait de me faire un petit massage. Pas de problème, ni une ni deux le voilà assis à califourchon sur mes fesses, moi à plat ventre.
C’est à partir de ce moment qu’une expérience sexuellement et émotionnellement très forte pour nous deux a réellement commencé, mais nous ne le savions pas encore.
Il a commencé par me masser les épaules, la nuque, le dos. J’essayais de me relaxer, j’ai fermé les yeux. Puis ses mains sont descendues sur le haut de mes cuisses, sur mes fesses et voilà qu’il déposait des baisers gourmands un peu partout en même temps. Je ne m’y attendais pas, ce geste m’a fait tressauter de surprise, c’était agréable. Encore quelques minutes de plus et mon souffle s’est fait imperceptiblement plus rapide, un peu précipité, je pense qu’il a senti que ce traitement produisait son effet car ses mains, tout à coup plus hardies se sont aventurées en des endroits encore plus intimes, entre mes jambes. Il frôlait mon sexe, d’abord sans s’y attarder, puis plus effrontément s’est mis à me caresser et tourner autour de mon clitoris. Il savait parfaitement où aller et quels gestes faire. Il n’était pas du genre à demander la permission… A présent il menait la danse, voyant que ses caresses à cet endroit étaient elles aussi bien acceptées de ma part, entendant des petits soupirs d’excitation, il a introduit un doigt dans mon vagin. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait tout à coup…
D’une petite excitation mêlée d’appréhension je suis passée directement au plaisir, doux mais bien présent, je n’ai pas pu m’empêcher de gémir, faiblement puis rapidement plus fort. Il jouait avec mon point G, je suppose, c’est la seule explication que j’ai trouvée, alors que des ondes voluptueuses de plaisir montaient de mon ventre. J’ai arrêté de penser, toujours sur le ventre et les yeux fermés je me suis abandonnée sous ses doigts agiles, l’un d’eux effectuant de petits va-et-vient en moi, à vrai dire je ne sais pas ce qu’il m’a fait ni comment, mais je prenais un plaisir insensé qui rapidement s’est mué en jouissance exquise et chaude. Il a senti les contractions de mon vagin autour de son doigt, confirmant tout le bien que mon corps pensait de lui…
Encore haletante, je me suis retournée pour le regarder, il me souriait : « C’est bon n’est-ce pas ? ». Je l’ai remercié, lui disant que je n’en revenais pas d’avoir éprouvé de si vives sensations, aussi rapidement. Oui, il avait joué avec mon point G et avait l’air de s’être bien amusé. Voilà qui commençait bien.
Il est venu se poser sur le lit près de moi pour quelques instants de repos, on s’est embrassé, on a discuté un peu. Etais-je plutôt vaginale ou clitoridienne ? Les deux. Je lui confirmais qu’en ce qui concerne le plaisir clitoridien, j’étais vraiment très sensible aux cunnis. « Je t’en ferai un tout à l’heure alors », m’a-t-il répondu spontanément. « Est-ce que tu aimes ça ? », lui ai-je alors demandé. C’est toujours un peu étrange pour moi qui ne trouve rien de si désirable dans ma propre intimité. « J’adore ça oui ! ». « Tu aimes le goût d’une femme ? », son assurance m’intriguait. Et pour me le prouver, il m’a embrassé, sur les lèvres, les seins, le ventre et ni une ni deux a enfoui sa tête entre mes jambes, il a commencé à laper mon sexe avec envie. Son plaisir à faire cela ne faisait aucun doute, effectivement, le mien n’a pas tardé à revenir en recevant tant d’attentions de sa part. « Tu as encore faim, on dirait ! » Voilà que je lui servais de second dessert et il avait de l’appétit. Les sensations procurées par un cunni bien fait sont tout à fait exquises, délicieuses et je me laissais aller à nouveau à de longs gémissements de plaisir, emplie de volupté, abandonnée sous sa langue agile qui explorait chaque partie, chaque repli de mon sexe, la tête dans les nuages dans une ascension de plaisir. Il m’a électrisé le corps entier de pointes aigües lorsqu’il s’est amusé à aspirer le clitoris durci entre ses lèvres, m’arrachant un cri de surprise plus fort que les autres. Ses mains s’étaient glissées en coupole sous mes fesses, donnant un angle idéal et une pression ferme me maintenant prisonnière des assauts de sa bouche et… A nouveau je n’ai pas tenu bien longtemps avant d’éprouver déjà le second orgasme de la soirée. Je me demande toujours dans ces moments là si je ne serais pas un peu trop sensible ! J’ai dû repousser doucement sa tête d’où elle était lovée pour reprendre mes esprits en me disant « Vraiment, j’adore ça ! ».
C’était un cadeau qu’il venait de me faire. Il venait de se dévouer par deux fois pour mon plaisir, sans rien demander en retour. Il était temps pour moi de lui rendre la pareille. Je voyais d’ailleurs son membre érigé, comment ne pas s’en occuper ? Le temps qu’il s’installe sur le lit, j’ai titubé jusqu’à mon sac à main pour en retirer une petite bouteille d’eau. J’étais assoiffée, j’avais vraiment très chaud. En buvant une gorgée ou deux d’eau, bienfaisante, rafraichissante, je l’ai regardé allongé et en érection. Je me suis dit que peut-être lui aussi avait chaud… Alors j’ai gardé la dernière gorgée d’eau dans la bouche, me suis approché et j’ai ajouté son sexe qui du coup s’est trouvé immergé dans l’eau. C’était à son tour d’étouffer un petit cri de surprise ! « Ah c’est froid ! Mais c’est trop bon ! ». En quelques va-et-vient de son membre dans ma bouche, l’eau a vite perdu de sa fraîcheur, je l’ai donc avalée en le regardant : Il était apparemment bien excité par ce que je venais de faire. « On ne t’a jamais fait ça ? Tu aimes ? », lui ai-je demandé. Il adorait. « Encore ? », j’ai donc repris une gorgée d’eau pour lui infliger le même traitement, ma bouche allant et venant, pleine d’eau fraîche, sur son sexe. Je crois que ça le rendait fou. L’eau à nouveau tiédie avalée, je lui redemande, comme un jeu de répétitions : « Encore ? », il en redemandait. Après la troisième gorgée, plus petite, j’ai ajouté une caresse de la main, que j’avais discrètement léchée pour plus de douceur. Je parcourais la tige sur toute sa longueur, passant la paume sur le gland, les doigts courant de haut en bas. A nouveau une caresse inhabituelle pour lui. J’ai donc continué à masser cette belle érection, tout en revenant poser mes lèvres tout autour du gland, le taquinant de toutes parts de la langue. C’était moi à présent qui le tenais, qui contrôlait son plaisir. Je le ressentais et je l’ai senti également perdre la raison comme il m’avait fait perdre la raison quelques minutes plus tôt. Il a placé ses mains de part et d’autre de ma tête et m’a guidé, sans forcer ni appuyer mais impulsant son propre rythme. Inhabituel pour moi mais fort confortable et pratique, je pouvais ainsi me concentrer sur ce que je ressentais de son extase grandissante. J’aime sentir que l’homme à qui j’offre une fellation apprécie ce que je fais. Je le sentais monter. J’ai émis quelques gémissements car je sentais qu’il était sur le point d’exploser, c’était vraiment excitant pour moi. Peut-être par courtoisie, il s’est retiré de ma bouche et a joui dans un râle profond et pour finir en beauté j’ai effleuré encore un peu sa tige des lèvres et donné quelques gentils coups de langue avant de lever les yeux vers lui pour constater l’effet produit. « Exceptionnel ! » Je n’ai pu m’empêcher de rire de bon cœur en voyant qu’il avait visité le 7e ciel. « Exceptionnel ! », dit-il encore. Il m’expliqua qu’il n’avait pas pris un tel pied lors d’une fellation depuis dix ans. J’avoue que j’en éprouvais une certaine fierté. Il me regardait et répétait : « Exceptionnel ! ».
Après cela nous nous sommes à nouveau posés l’un près de l’autre sur le lit pour un nouveau petit temps de repos, fumant une cigarette et discutant gaiement de ce qu’il venait de se passer. Et puis, à son tour reconnaissant d’avoir reçu une telle extase, il s’est lancé dans un second cunni, je le laissai faire bien volontiers, convaincue à présent du plaisir qu’il y prenait. Surtout qu’il y mettait autant de soin qu’auparavant. Mais les sensations clitoridiennes sont éphémères, elles ont tendance à devenir aigües, presque douloureuses au bout d’un moment. Je lui ai demandé s’il avait un préservatif, pour lui faire comprendre qu’il était temps d’amener le 3e round. Il est donc allé chercher l’objet en question, buvant quelques gorgées d’eau au passage. Il faisait une de ces chaleurs dans cette chambre d’hôtel !
Je pensais que les sensations procurées par une pénétration seraient plus douces après la tempête des sensations que je venais d’éprouver, que j’allais en quelque sorte calmer le jeu. J’étais sur le dos tendis qu’il approchait son membre érigé de moi, pas assez vite à mon goût. Je me suis cambrée sur mes pieds pour venir au devant de lui et prendre son sexe en moi. A nouveau je n’ai pas compris ce qui se passait. Au lieu de la douce sensation d’une verge me pénétrant, m’emplissant et écartant les parois de mon vagin, celle-ci entra sans peine jusque tout au fond, déclenchant du même coup une onde qui m’électrisa tout le corps instantanément et au lieu du gémissement de délice ce fut un cri de plaisir perçant que j’émis. Tout est allé très vite. Une jouissance intense et fulgurante m’envahit. Ce n’étaient pas des sensations de plaisir mais d’orgasmes que j’éprouvais. Très vite je sentais cet ouragan grandir et grandir encore, je l’ai supplié « T’arrête pas ! » et le coup de grâce nous a emporté l’un et l’autre, j’ai entendu son cri tandis que moi-même j’étais secouée sous lui de spasmes et de cris se transformant presque en sanglots sans larmes. J’ai mis presque vingt minutes à me remettre de ces trois à quatre minutes d’un coït énorme du point de vue des sensations et des émotions ressenties. Exceptionnel.
Après ça nous nous sommes à nouveau posés, nous avons discuté et fumé une cigarette. Au bout d’un moment je me suis aperçue qu’il ne faisait pas si chaud que ça finalement, dans cette chambre d’hôtel. L’incendie que nous avions allumé l’un chez l’autre s’était éteint. Nous étions rassasiés, calmés, je lui ai demandé de me ramener chez moi. Il était environ une heure du matin, une heure raisonnable pour un samedi soir. Une fois arrivés, après une seconde d’hésitation nous avons échangé un dernier baiser, presque amical et chacun est parti de son côté.
Le lendemain je lui ai envoyé un message de remerciements par le site internet. Il m’a répondu sur mon portable : « Merci, j’ai également passé un bon début de soirée et un début de nuit meilleur encore. A bientôt… »
Il était dit que la prochaine fois que je le reverrais, ce serait en présence de son ami et complice…
Proposée par Mimcoquine